Balance-toi. Tais le besoin qui te hante de sentir le souffle traverser ton corps.
«Cherche au cou et tu trouveras la laisse qui te tient liée.» Parce que, liquide, tu te sens attaché, pris, épris dans les battements d’un temps de chair. Graisses humides, tapées de confusions nocturnes.Troquet sombre où tu devines l’assourdissement. Le temps battu, allongé, se rétrécit en de petits points devant tes yeux, qui dansent. Le globuleux, aqueux, mélange des sens. Puisque ta peau s’est étrécie. Elle plane, danse en courbes et nœuds impossibles. Masse moite qui s’écrase en pli vers le dehors. Scolopendres en paquets.
Mains et peau qui collent à ton front et s’évadent dans le creux des cernes affaiblies.
[…]