Benjamin Villari, crevé en 1986 à trente ans, cofondateur de la microscopique “internationale nexialiste”, fut un écrivant viscéral, avec ses doutes, ses ratures, ses hésitations, ses maladresses mais surtout sa fleur-de-peau et son refus d’accepter toute certitude. Les textes qui suivent ont été publiés dans le premier recueil, posthume, de ses écrits, L’orgueil séditieux d’avoir osé vivre (1988), qui sera suivi d’un second volume, Rue de l’ouest mieux que le suicide (1989), tous deux publiés aux éphémères éditions aubépine. Villari fut également le traducteur du Manuel de survie de Giorgio Cesarano (publié par Derive 17 en 1981, réédité sur internet ici et ).

entretiens avec le Dr. C.

[publié dans L’orgueil séditieux d’avoir osé vivre, éditions aubépine, 1988] [pdf]   Le vieux mal-être prolétarien, en se diluant, en se diffusant, s’était-il sublimé ? En tout cas, la vieille neurasthénie bourgeoise, la névrose aristocratique du dix-neuvième siècle est, à ce […]

tropiques de l’hiver

[publié dans L’orgueil séditieux d’avoir osé vivre, éditions aubépine, 1988] [pdf] Le récit une fois fait, dans le Cahier rouge, de la mauvaise tentative de suicide qu’il se prête, où son attitude ne fut pas a la hauteur de son […]

incipit vita nova

« autobiographie baroque » [paru dans L’orgueil séditieux d’avoir osé vivre, éditions aubépine, 1988] [pdf]   S’il y avait encore eu des gens qui ne savaient pas leur âge, peut-être qu’il les aurait enviés : les vieillards qui ne le savaient […]